À l'aide de notre carte du Québec,
parcourons rapidement le trajet suivi par
le plus long chemin de fer au monde.
LA GASPÉSIE :
À bord du "LE GASPÉ" Ligne no 1 - Jaune
Nous partons de Montréal vers Gaspé en suivant la rive sud du
fleuve Saint-Laurent. Une voie est déjà en place. Elle traverse les petites
municipalités jusqu'à Mont-Joli. À Mont-Joli, elle pénètre
dans la Vallée de la Matapédia suivant sa rivière qui
est mondialement reconnue pour la préservation de sa ressource : le
saumon. Ce cours d'eau et plusieurs autres de la région attirent les
amateurs de pêche du monde entier. À Matapédia, la voie
s'engage le long du littoral de la Baie des Chaleurs : 350 km de paysages
féeriques, spectacle unique en Amérique du Nord tout en soulignant l'Île
Bonaventure, le Rocher Percé et plusieurs autres attractions touristiques... Nous voici rendus à
Gaspé, lieu d'arrivée des fondateurs de notre pays dirigés par Jacques Cartier en 1534.
Le port de Gaspé est un havre en eau profonde situé à
16 milles à l’intérieur des terres, c’est le 2ème
plus beau port naturel au monde après celui de Rio de Janeiro.
Pourquoi ne deviendrait-il pas la porte d’entrée
de l’Est du Canada pour la marchandise en vrac ? L’aménagement
de nouvelles installations portuaires innovatrices, afin d’éviter
toute manutention, répondrait à la demande du marché
et aux normes de sécurité. L’entrée de ce port
est étroite de par son site naturel où tout déversement
serait facilement circonscrit afin d’éviter tout désastre
écologique. Le port de Gaspé en deviendrait le moteur économique
par son activité maritime.
Entre Gaspé et Matane, en suivant le fleuve, 350 km environ seraient
à construire pour compléter le bouclage de la presqu'île.
Tous ses habitants seraient ainsi desservis. Ce prolongement fut l'objet d'études et de promesse électorale dans les années 50. Il est
essentiel pour permettre l'accès des ressources de la Gaspésie vers les marchés nord-américains par voie terrestre.
Les
déplacements routiers sont sujets aux différentes températures,
longs parcours, routes dangereuses ou défoncées dues au passage
des nombreux poids lourds, prix élevé du carburant, etc.
Parcours : 1 720 km environ : à construire 350 km environ.
LA RIVE NORD :
À bord du "LE BLANC SABLON" Ligne no. 2 - Bleu
Sur la ligne déjà existante, nous quittons Montréal vers
Québec. Notre capitale nationale devient le carrefour intermodal le
plus important de l'Est du Canada de par sa position géographique : aéroport,
port, rencontre de plusieurs chemins de fer venant des États-Unis, de la Gaspésie,
du Lac St-Jean, de la Côte Nord, de la Rive sud et la Rive nord provenant
de Montréal et de l'Ontario.
Nous poursuivons jusqu'à l'embouchure du Saguenay. Il est inconcevable
qu'en 2023 aucun pont n'enjambe ce cours d'eau ! Pourquoi pas la construction
d'un pont suspendu afin d'éviter de faire obstruction au passage de
nos mammifères marins ? Toujours sur le côté nord, notre
voie suit le fleuve. La route s'arrête à Natasquan. De Natasquan
à Blanc Sablon, les 6 000 insulaires habitant les petites baies sont
complètement isolés de décembre à avril. Ils ne
dépendent que de l'avion suivant les caprices de Dame Nature (brouillard
ou vents). Ces Gens reçoivent plus de services de Terre-Neuve que du
Québec. Ces payeurs de taxes québécois devraient être
reliés à notre Province par une voie ferroviaire.
Nous arrivons à Blanc Sablon. Un traversier fait la navette entre l'Île de Terre-Neuve
et le Québec. Le Détroit de Belle-Isle (23 km) sépare
les deux rives : important point de transit. Ce site se prêterait à
l'implantation d'une université régionale pour l'étude
de la dérive des continents, la route des icebergs, la détection
des courants marins, la formation des vents, l'observation des mammifères
marins etc. Cette région regorge d'Histoire, elle fut un point d'arrêt
des Vikings, des Basques et autres. Plusieurs vestiges en font foi.
De nombreuses familles anglophones venant de Terre-Neuve fondent les
hameaux le long de la côte. L'approvisionnement et la plupart des services
proviennent de Terre-Neuve. Cette région doit s'ouvrir et s'unir à
notre Province. Ses habitants pourront ainsi développer une agriculture
et un élevage spécifiques à leur région. Les Québécois
sont artisans, créateurs, inventeurs... Donnons-leur les moyens d'exercer
leurs talents illimités. Le développement de cette région
: la Côte-Nord et la Basse Côte-Nord, doit devenir une priorité
pour notre Gouvernement par le biais de notre chemin de fer le TransQuébec Express.
Parcours : environ 1 800 km : à construire environ 1 410 km.
LE LABRADOR :
À bord du "LE FRONTIERE" Ligne no. 3 - Vert
De Blanc Sablon, la voie longe la frontière définie par notre
Gouvernement afin de respecter l'intégralité de notre territoire
et d'habiter ce vaste espace québécois.
L'ancien premier ministre du Québec, l'honorable René Lévesque
fut le grand défenseur de nos droits concernant notre territoire. Cette
région regorge de richesses naturelles: faune, flore, mines, rivières,
etc. Ce tronçon ferroviaire rejoindrait la voie déjà
existante venant de Sept-Îles.
Parcours : 880 km environ : à construire 880 km environ.
LE NUNAVIK :
À bord du "LE KUUJJUAQ" Ligne no. 4 - Orange
Présentement, une voie relie Port-Cartier à Fermont, la voie n'est réservée qu'aux trains de minerai. Une autre voie existe qui unit Sept-Îles
à Schefferville. Celle-ci est très parcourue par les convois de minerai et deux fois par semaine, un train-passager, Le Tshiuetin, approvisionne les diverses communautés et pourvoiries disséminées sur ce vaste territoire. Ce chemin de fer est détenu et exploité par des communautés autochtones :
les Innus et les Naskapis. C'est une première dans l'histoire de notre pays. Cette
voie devrait se prolonger vers Kuujjuaq, ville administrative du Nunavik.
En septembre 2010, suite à la séance devant les parlementaires, à l'unanimité, une étude de préfaisabilité fut recommandée pour la construction du prolongement du tronçon de Sept-Iles/Schefferville vers Kuujjuaq.
En décembre 2011, la firme GENIVAR a remis au gouvernement les résultats de cette étude (L’étude de faisabilité).
De Kuujjuaq, des excursions partent par avion vers les Monts Torngat
dominés par le mont d'Iberville, le plus haut sommet de l'Est de l'Amérique
du Nord (1 646 m). Ces montagnes servent de refuge à des milliers d'animaux
sauvages. Le territoire du Nunavik est parcouru par le plus grand troupeau
de caribous de la planète : plus d'un million de bêtes ! On y
trouve aussi plus de 1 000 boeufs musqués dont la viande et la laine
sont très recherchées; il est formellement interdit de les chasser.
La faune ailée et marine y est unique, variée et abondante.
À Tasiujaq, sur le bassin du Lac aux Feuilles, viennent s'écraser
les plus hautes marées du monde jusqu'à 15 m de hauteur ! Servons-nous de l'énergie de ces marées pour propulser notre train...
Nous montons vers Pingualuit, cratère du Nouveau-Québec, merveille
naturelle consacrée parc fédéral. De ce site unique au monde, la voie
traverse la péninsule vers Ivujivik, Akulivik; de là, elle longe les rives
de la Baie d'Hudson parsemées d'îlots et de rochers : sanctuaires
de milliers d'oiseaux dont nos outardes et nos oies blanches. Notre
train s'arrête aussi à Puvirnituq, Inukjuaq.
À Umiujaq,
on peut découvrir des phénomènes géologiques uniques
au monde (Lac Guillaume-Deslisle, Lac à l'Eau Claire, Lac des
Loups Marins, Petit lac des Loups Marins). En décembre 2012, le plus grand parc national du Québec, le Tursujuq, fut créé pour la protection de cet immense territoire qui n'est accessible que par avion.
Tout au long du parcours, nous sommes
témoins de la danse des aurores boréales présente pendant
plus de 6 mois par année. Ce territoire est à protéger.
La Nature est généreuse avec ses 10 000 lacs, sa faune abondante,
sa flore saisonnière, ses montagnes spectaculaires, etc.
Au Nunavik, le soleil brille pendant six mois sans interruption, pourquoi ne
penserions-nous pas à développer une agriculture sous serre alimentée par l'énergie solaire ?
Pour la St-Valentin, le Québec importe plus de 12 millions de roses de l'Équateur, alors que, dans cette région,
nous pourrions avoir plusieurs récoltes annuellement grâce à
cette clarté ininterrompue. Plusieurs de nos Jeunes pourraient créer
leur entreprise, innover, expérimenter des élevages et des cultures spécifiques.
C'est le pays des grands vents. L'énergie éolienne, générée dans les endroits perdus,
aiderait à l'autosuffisance énergétique de ces entrepreneurs.
Une université régionale s'implanterait pour répondre
à la recherche sur la Culture de nos communautés autochtones,
sur les sites archéologiques, sur l'origine de notre continent, sur
les impacts météoriques, etc. C'est de cette région que
viennent les pierres les plus anciennes de notre planète. Notre train nous conduit
dans les coins les plus reculés de la Terre.
Parcours : 3 000 km environ : à construire à peu
près 2 440 km.
LA BAIE JAMES :
À bord du "LE RADISSON" Ligne no. 5 - Violet
La Baie James est le pays des barrages, des mines, des longues rivières
sauvages : c'est un vaste laboratoire pour nos chercheurs, nos amateurs et nos Jeunes.
La rivière La Grande fut modifiée par 8 barrages qui donnèrent
naissance aux plus grandes nappes d'eau du Québec ainsi qu'à
la plus impressionnante centrale électrique souterraine au monde :
la Centrale Robert Bourassa située à Radisson.
Pour la construction de ces barrages, un matériel lourd fut transporté
sur les sites, 420 milles de route, 940 ponceaux, 32 km de canalisation, 11
ponts furent aménagés par plus d'un millier d'hommes en 420
jours, plus d'un mille construit par jour ! Pourquoi ne pourrions-nous pas
répéter l'expérience pour la construction de notre chemin de fer TransQuébec Express ? Lorsqu'il y a une volonté politique, tout est possible !
Radisson est déjà un centre important et renommé. Une université régionale pourrait s'implanter spécialisée
sur l'étude des différents conducteurs d'énergie et aussi
développer des spécialités concernant le monde marin
(Baie James et Baie d'Hudson).
Notre train traverse un pont enjambant la Rivière Harricana : la plus
longue voie navigable du Canada (500 km). Notre convoi longe la côte
pour rejoindre la frontière de l'Ontario.
Nous voici rendus à Rouyn-Noranda, chef-lieu de la région renommée
pour son Université du Québec (l'étude des mines), ses
festivals et sa Culture.
Nous apercevons maintenant le Lac Témiscamingue d'une longueur
de plus de 89 km, réputé pour ses terres les plus fertiles au
Québec et ses produits du terroir. Nous suivons les rives de la rivière
des Outaouais : frontière naturelle entre le Québec et l'Ontario. Plusieurs
réserves fauniques occupant cette région font le plaisir
des amateurs de Grande Nature. Nous arrivons à Gatineau : ville située face à
notre capitale nationale Ottawa. Ces endroits sont des lieux de rendez-vous
de la diplomatie, de la Culture, des musées, des sports d'hiver et d'été et autres.
À cet endroit, notre train emprunte la voie déjà
existante pour terminer à son point de départ.
Parcours : 2 100 km environ : à construire 1 540 km environ.
Et voilà notre voyage terminé !
Plus de 9 500 km de voie ferrée : sens unique
! Les voies de dépassement ou d'évitement ne sont pas incluses.
La durée de parcours du plus long chemin de fer
au monde est de plus de
7 jours et de 7 nuits.
La réalisation de cette uvre grandiose est un beau défi à
relever pour nos Jeunes: espoir et goût de vivre pour réaliser
ce projet.
Nous ferons l'envie des peuples de la terre entière !
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Le Québec a une vision d'avenir.
Nous abritons des milliers de cerveaux.
Nous possédons le territoire.
Nous détenons les richesses naturelles.
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L'implantation de jeunes travailleurs dans les régions sèmerait en eux un sentiment d'appartenance, développerait leur créativité, souderait leur attachement à la Nature tout en les sensibilisant à la protection de leur environnement.
Les gens du Québec, impliqués dans ce grand projet collectif, s'engageraient volontairement par un serment d'allégeance.
Québécoises, Québécois, à l'oeuvre !
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